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Photo du rédacteurSarah Cabero

Enseignements Bouddhistes


Retour à soi, conflits, entités, compréhension

Les voyages forment la jeunesse, mais pas que...

Pendant mon premier séjour à la Réunion, j'avais appris que des moines tibétains, réfugiés en Inde, séjournaient également sur cette belle île.

J'avais lu des livres sur la façon de penser Bouddhiste mais n'avais jamais rencontré de moines.

J'avais très envie de découvrir leur vision du monde, leurs croyances, leurs secrets pour se sentir bien.

Je pouvais aller à leur rencontre librement dans une salle que leur prêtait la mairie.

Lorsque je suis arrivée, ils étaient cinq moines dont plusieurs directeurs de monastères en Inde.

Ils faisaient partie des moines de la Compassion. Il y a plusieurs filières dans les écoles pour les moines et c’est celle-ci qu’ils ont choisie.

A mon arrivée avec ma fille, l'un d'eux vint vers nous pour nous saluer, il m'expliquait que, systématiquement, lorsqu’ils se rendaient dans un lieu, les moines créaient un mandala avec du sable de couleur ce qui les protégeaient, leur apportait bien-être et leur permettait de se connecter à de bonnes énergies.

L’énergie dans la pièce où ils nous recevaient était très sereine.

Les moines adorent les enfants, l’un d’eux jouait avec ma fille de quatre mois et lui faisait de grands sourires chaque fois que leurs chemins se croisaient.

Le retour à soi

J’ai assisté au chant des moines.

Ces chants ressemblaient à des mantras, fredonnés avec une intonation de voix spécifique.

C'était un moment qui ne ressemblait à aucun autre, comme si le temps s'était arrêté.

Cela m’a porté très haut en vibrations énergétiques et m'a permis de me sentir plus connectée encore à Bouddha. J'étais dans le moment présent, sans pensée, juste là dans mon corps, dans cet instant.

La source d'un conflit

Le moine avec qui je communiquais, m’a expliqué que lorsque l’on est en face d’une personne qui peut nous faire peur ou qui est dite « négative », le fait d’être dans la compassion envers soi-même et envers l’autre nous permet de ne pas être envahi par les énergies négatives de l’autre.

Il me racontait la fois où il s’était fait arrêter par les gendarmes car il avait commis un excès de vitesse. Plutôt que de se laisser envahir par la peur ou par la colère, il traita le gendarme comme son ami. Avec bienveillance et compassion. Grâce à cet état d’être, il n’a pas eu de contravention.

Attaques d'entités

Étant souvent en contact avec des entités négatives dans mon travail, j'avais très envie de connaître leurs croyances à ce sujet.

Selon ce moine, les entités négatives sont anciennement des êtres humains qui ont oublié qui ils étaient, oublié leur lumière intérieure.

Il m’a raconté l’histoire de trois moines qui avaient été attaqués par des entités négatives. À un moment, l’une des entités dit aux autres qu’il y avait un moine qu’elle ne pouvait pas attaquer, car il l’aimait !

Ma compréhension, mon ouverture

J’ai compris grâce à cette rencontre qu’il est important d’être dans la compassion et que chacun fait ce qu’il peut à chaque moment de sa vie.

J’ai aussi compris que le fait de poser mes limites me permet d'être dans la compassion envers moi.

J’étais très souvent dans la compassion envers les autres mais pas assez envers moi-même. Maintenant je l’ai compris et j’avance sur mon chemin avec bienveillance pour moi et pour les autres.

Je me souviens que chacun fait toujours de son mieux et que lorsqu’il y a un conflit c’est très souvent que la personne qui a créé ce conflit a besoin d’être comprise et entendue.

Par exemple, un ami vient d'être quitté par sa copine, il ne cherche pas de solutions, il a besoin d'être comprit et entendu. Si je lui « impose » ma vision du monde en pensant que ce que je lui dis de faire sera le mieux pour lui, il se fermera et je ne l'aurai pas aidé.

Ma façon de faire

Je ne rentre plus dans le conflit quand une personne m'agresse, je me mets dans mon cœur, dans l'amour que j'ai en moi.

Je m'envoie d'abord de l'amour à moi-même puis à la personne en face.

Si cela ne suffit pas, je stoppe la conversation en expliquant très explicitement et brièvement mes réponses pour ne pas envenimer les choses. Cela revient à poser mes limites dans le respect de moi-même et de l'autre !

Et vous, comment réagissez-vous face à un conflit ?

Vous êtes-vous déjà demandé quelle était votre type d'émotion dominante dans ce type de contexte ? Et pourquoi ?

Quelle corde sensible cela faisait vibrer en vous ?

Sarah Cabero, votre formatrice en sophrologie, coaching, reconversion professionnelle, libération karmique, énergie et médiumnité. Formations en ligne sur internet et en présentiel.


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