Bonjour à tous.
Je vais vous expliquer ce qu’est la sophrologie, à quoi ça sert, dans quel cadre on l'utilise.
Je vais me présenter pour ceux qui ne me connaissent pas. Je me prénomme Sarah Cabero, j’ai créé le centre de formation Univers d’être il y a douze ans, en sophrologie, coaching, PNL, énergie et médiumnité, harmonisation énergétique, psycho énergie, sophro énergie, trouver sa voie.
J’ai développé sept formations et je travaille en collaboration avec des formatrices que j’ai formées et qui œuvrent pour Univers d’être.
La sophrologie, qu’est-ce que c’est ? C’est ce qu’on appelle une thérapie brève. C’est-à-dire que les personnes qui vont voir des sophrologues viennent les voir pour quelques séances, pour pouvoir se sentir mieux, pour pouvoir avancer vers leurs objectifs. Les séances vont travailler sur la relation au corps et sur la relation au mental.
Ce qu’il se passe pendant une séance de sophrologie ressemble à une séance de relaxation sauf qu’on va beaucoup plus profondément en relaxation, ce qui permet d’atteindre l’inconscient beaucoup plus facilement. Pendant une séance on est toujours conscients, on est entre la veille et le sommeil, en phase de relaxation profonde, et on va pouvoir y mettre des choses positives, réinformer le cerveau.
Pourquoi ? Par exemple, on va faire un petit exercice tout simple pour que vous puissiez comprendre le principe du négatif et du positif pour le cerveau.
Imaginez que vous avez un rendez-vous quelque part, dans une ville proche de chez vous, et vous vous dites : « Je ne veux pas avoir d’accident de voiture pour me rendre dans cette ville. ».
Qu’est-ce qui se passe dans votre tête ? Qu’est-ce que vous voyez ?
Moi, si je me dis que je ne veux pas avoir d’accident de voiture pour aller à La Roche-sur-Yon, par exemple, en Vendée, je vois un accident de voiture.
Comme mon cerveau n’entend pas la négation, il va prendre les mots « accident » et « voiture » et ça va mettre un stress inconscient.
Alors que si je me dis : « J’arrive à La Roche-sur-Yon à l’heure et en sécurité. », qu’est-ce qui se passe ? Dans mon inconscient, je vois simplement ma voiture garée à un endroit et tout va bien.
C’est différent pour chacun d’entre nous parce qu’il y en a qui ont plus de facilité à visualiser, d’autres qui ont plus de facilité à penser ou à savoir les choses. On a des canaux intérieurs préférentiels, et si on n’arrive pas à visualiser ce n’est pas grave parce qu’il y a quand même quelque chose qui se passe en nous, qui fait qu’on s’entend penser ou qu’on entend des phrases.
En sophrologie, pendant la séance on agit sur tous ces axes-là, autant pour les personnes qui sont auditives, donc qui vont entendre, qui vont s’entendre penser par exemple, que pour les personnes qui sont visuelles, qui vont voir des images, que pour les personnes qui sont dans le ressenti de ce qu’il se passe dans leur corps.
On axe sur ces trois principes, avec en plus le principe olfactif et gustatif pour les personnes qui sont beaucoup plus dans les odeurs ou dans les goûts. Ce qui est très intéressant, c’est que quand on fait une séance, c’est bon pour tout le monde, même pour ceux qui n’arrivent pas à visualiser, la sophrologie agit pour tout le monde.
Voici des exemples de cas dans lesquels on utilise la sophrologie, il y en a beaucoup, beaucoup. Ça peut être sur les enfants, sur les adolescents, sur les personnes âgées. Ça peut être sur l’accompagnement à la grossesse, on en voit de plus en plus dans les hôpitaux, et puis sur le permis de conduire aussi.
Voici un exemple sur le permis de conduire, parce que pour moi c’est un exemple qui est très parlant.
Quand quelqu’un va passer son permis de conduire pour la première fois, il y a un stress qui est énorme, et d’ailleurs la plupart du temps quand on va passer un examen, c’est le stress qui nous fait échouer ou réussir. C’est vraiment le taux de stress parce que le cerveau, lui, il enregistre tout, donc tout ce qu’on a appris lors des cours qu’on a pu suivre, le cerveau l’a enregistré. Mais ce qui ne nous permet pas d’y avoir accès quand on passe un examen, le baccalauréat, le permis, peu importe, c’est justement le fait du stress, qui va bloquer les connexions neuronales et empêcher vraiment d’être à l’aise et d’avoir accès à tout ce qu’on a appris. Le fait de pouvoir diminuer le stress, va nous permettre d’être beaucoup plus concentré et d’avoir beaucoup plus de chances de réussir notre examen.
Pendant une séance de sophrologie, en séance individuelle on a une discussion avec la personne pour pouvoir adapter la séance au mieux pour la personne, c’est-à-dire qu’on va lui poser des questions sur sa problématique, sur ses objectifs et aussi sur ce qui la ressource, sur ce qui lui fait du bien pour pouvoir faire remonter ses ressources et sa confiance en soi.
On va ensuite l’emmener en état de relaxation profonde où on va la faire se visualiser en train de passer le permis de conduire (par exemple) avec l’examinateur à côté, dans toutes les conditions, la ceinture de sécurité, je regarde dans le rétroviseur, etc. Jusqu’à la fin où on va la faire visualiser que ça y est, elle a reçu son permis de conduire, elle est heureuse, elle appelle ses amis, sa famille, etc., elle est très contente.
Que se passe t-il à ce moment-là ? Le corps et le cerveau ayant intégré l’information que la personne a déjà eu le permis de conduire en visualisation, elle va avoir l’impression de l’avoir déjà eu. Le stress va être beaucoup moins élevé. Il va y en avoir peut-être un petit peu parce que heureusement qu’on en a un petit peu du stress parce que ça nous évite d’avoir des accidents de voiture, etc., mais ça va permettre de pouvoir gérer au mieux son examen. Ce qui va se passer aussi, c’est que le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce qui n’est pas réel. Quand vous vivez un rêve, par exemple, ou un cauchemar, vous vous rendez compte que vous ressentez vraiment les émotions à l’intérieur de vous et même quand on se réveille parfois c’est : « oh là là, ce rêve ou ce cauchemar, il était bien fort. » C’est un peu le même principe sauf que là on est actif dans le rêve et on va pouvoir justement y mettre des choses positives. La personne ayant passé le permis de conduire en état de relaxation profonde et ayant eu ensuite vraiment l’impression de dire : « Oui, ça y est, j’ai le permis ! ». Lorsqu’elle passe le permis de conduire tout est beaucoup plus fluide parce que son cerveau a l’impression de l’avoir déjà eu, et donc c’est plus facile.
Voici un autre exemple avec mon fils, quand il s’est fait opérer des yeux, j’ai utilisé la sophrologie pour l’aider à se relaxer. Quand il s’est fait opérer des diabolos aussi. On est partis dans une histoire imaginaire. C’est vraiment extraordinaire avec les enfants, d’ailleurs je conseille même aux adultes de se faire des séances pour enfants parce qu’on part encore plus dans l’imaginaire et c’est tellement lumineux et tellement agréable que ça rapporte beaucoup de ressources.
Donc, je lui ai fait des séances et c’était très intéressant parce que on se met au bout d’un moment à voir la même chose quand on raconte l’histoire à quelqu’un, quand on est à deux, avec quelqu’un qui est proche de nous-mêmes, et ça crée une complicité qui est encore plus puissante. Lors d’une opération, on n’était pas du tout stressés, on était tous les deux dans les nuages, enfin sur un manège magique et c’était vraiment extraordinaire.
Ce que j’aime beaucoup dans la sophrologie c’est le fait que non seulement on fait des séances à des clients, on fait des séances à des personnes pour qu’elles aillent mieux, mais c’est aussi et surtout qu’on l’utilise dans la vie quotidienne.
J’avais formé du personnel de crèche, j’ai formé aussi des institutrices, des personnes en reconversion professionnelle. Je vais vous parler du personnel de crèche parce que c’était extraordinaire.
Pendant la formation, je leur avais fait un protocole de sophrologie pour enfants, pour qu’elles puissent ressentir ce qu’il se passe quand on reçoit ce protocole.
L’une d’elles s’était retrouvée sur un grand huit (j’avais proposé un manège au choix).
Quand elle est revenue de la séance, elle me dit : « C’est extraordinaire parce que dans la réalité j’ai trop peur des grands huit et jamais je n’irais. Mais là, en état de relaxation profonde c’était juste extraordinaire, c’était génial. »
Voyez, il y a des choses que parfois on s’interdit de faire parce qu’on a des peurs ou d’autres choses dans la vie réelle alors que l’inconscient, lui, raffole de ça et il adore.
Une autre personne aussi, dans le personnel de crèche. C’était assez libre aussi, tout en étant guidée, et elle s’était retrouvée au bord d’un lac de chocolat. Je lui dis : « Qu’est-ce que tu as envie de faire ? ». Elle me répond : « J’ai envie d’aller nager dedans, mais je n’ai pas le droit. » On a vraiment décelé une interdiction intérieure, et elle s’en est rendu compte tout de suite, elle m’a dit : « Ben si en fait, j’ai le droit, et puis même si je n’ai pas le droit j’y vais quand même, c’est mon lac, c’est ma visualisation ».
Les séances de sophrologie même pour enfants permettent de prendre conscience et de dépasser des blocages.
Une fois aussi j’ai fait une séance de sophrologie à une personne, c’était juste parce qu’il voulait découvrir, ce que c’était. Je lui ai fait une séance très banale et relaxante, c’était de se visualiser au bord de la mer et il y avait la proposition d’aller nager qui n’était pas obligatoire et je savais qu’il avait la peur de l’eau donc j’y suis vraiment allée en toute sécurité : « Tu as pied », etc., vraiment aménagé pour lui. A la fin de la séance il me dit : « C’est extraordinaire parce que dans la visualisation je n’avais pas peur de l’eau. »
Quelques jours après, il part à la mer et là il m’envoie un message et il me dit : « Écoute, j’ai pu aller nager dans la mer, j’ai pu aller me baigner et je n’avais plus peur de l’eau. »
Les choses bougent quand les personnes sont prêtes à ce que ça bouge et lui était prêt à faire partir sa peur de l’eau et il l’a fait en état de relaxation alors qu’on ne travaillait même pas sur la problématique.
Quand on va voir un sophrologue c’est bien d’y aller pour plusieurs séances, c’est-à-dire ne pas y aller qu’une seule séance. Pourquoi ? Parce que cela va nous permettre de travailler sur plusieurs choses. Ce qui est très intéressant c’est qu’on va travailler non seulement sur l’objectif que l’on a mais aussi sur notre environnement.
L’environnement c’est ce qui tourne autour de nous, c’est-à-dire qu’il y a ma vie de famille, il y a ma vie professionnelle, il y a mes loisirs, il y a ma vie en tant que femme, ma vie en tant que maman, etc. Quand on fait plusieurs séances avec une personne, ce qui va être intéressant c’est de dire : « D'accord, on va aller remonter tout ce qu’on peut remonter. » Pourquoi ? Parce qu’imaginons : j’ai un rendez-vous qui me stresse, et en plus de ça, dans ma vie de famille ce n’est pas terrible, et puis alors dans mon travail n’en parlons pas, et puis financièrement c’est la catastrophe, bref. Ca ne va pas être évident de réussir à passer cet entretien avec sérénité. Pourquoi ? Parce que dans ma vie, il y a déjà beaucoup de choses qui vont mal. Donc, je vais avoir du mal à trouver des ressources. Je vais peut-être voir cet entretien comme une montagne alors que c’était juste une pierre.
Alors que si j’améliore tout ce que je peux améliorer dans ma vie, que je travaille sur mon entretien par exemple, ça va être ma problématique, mon objectif, à ce moment-là ça ne va pas être une montagne ça va être une pierre. Une pierre, c’est beaucoup plus facile à déplacer.
Depuis tout petit, on a reçu des conditionnements, des conditionnements avec nos professeurs, avec nos parents, mais aussi de la société, parce que quand vous regardez d’une société à l’autre ce ne sont pas du tout les mêmes modes de fonctionnement. On a été formatés, conditionnés. D’ailleurs on peut le voir avec les enfants, à quel point ils mimétisent les adultes. Un adulte va manger avec ses mains, l’enfant va vouloir manger avec ses mains. Un adulte va monter à une échelle, l’enfant veut monter à une échelle, vous voyez. On est conditionnés et c’est normal, parce que c’est comme ça qu’on a appris, c’est comme ça qu’on apprend encore en tant qu’adulte. C’est parce qu’il y a un tel qui a réussi, tiens comment il a fait pour réussir, moi aussi je veux y arriver.
C’est bien et en même temps ça nous met trop dans un cadre et on a besoin de pouvoir aussi aller expérimenter ce qu’il y a autour, de ne pas rester uniquement dans ces modèles, et avec la sophrologie c’est ce qu’on arrive à faire. On arrive justement à dire : « Cette personne, c’est bien, j’ai mimétisé, j’ai appris ça, maintenant moi aussi je veux aller expérimenter des choses de moi-même. »
Je vais vous raconter rapidement mon parcours pour que vous me connaissiez un petit peu mieux. Ma toute première formation en développement personnel c’était la sophrologie. C’est ce qui m’a permis de m’ouvrir et de transformer ma vie parce que ça a été vraiment une grande porte pour moi.
Quand j’étais enfant et adolescente j'étais très spirituelle et à un moment donné je m’en suis coupée, avec les événements de la vie. Je ne me reconnaissais pas dans les autres, j’avais l’impression d’être une extra terrestre incomprise.
Quand j’ai fait ma formation en sophrologie, j’ai rencontré des gens qui étaient tous plus âgés que moi, j’étais la plus jeune à l’époque, il y a onze ans, douze ans d’ailleurs maintenant, j’ai rencontré des personnes qui avaient les mêmes problématiques que moi à l’époque. J’ai rencontré des personnes qui étaient, ce que je peux appeler humain, qui étaient vraiment dans l’altruisme, dans l’entraide.
On a tous des choses à travailler, mais ce que je veux dire par là c’est que je me suis sentie moins seule, je me suis dit qu’il y avait des personnes comme moi qui existaient. Parce que dans mon environnement familial et amical, j’avais des personnes qui étaient très terre-à-terre à l’époque, et qui ne croyaient pas au pouvoir des rêves, qui ne croyaient pas en la sophrologie, qui ne connaissaient même pas en fait, tout simplement, ça partait de ce principe-là et qui ne cherchaient pas du tout à savoir ce que c’était, qui étaient très réfractaires.
Quand je suis entrée dans cette formation, je me suis dit : « c’est génial ! ». J’ai commencé à me retrouver, à me dire : « En fait je suis normale. Mon altruisme, la personne que je suis intérieurement c’est normal. Il y a d’autres personnes qui ressentent les mêmes choses que moi et qui ont vécu les mêmes évènements que moi. » C’est tellement important, je trouve, de pouvoir rencontrer des gens avec qui on se sent bien, avec qui on peut parler de tout parce que même si on n’a pas les mêmes croyances, on est justement dans une notion de compréhension et de compassion. C’est vraiment extraordinaire. Pendant la formation, ça m’a rouvert vraiment à toutes les portes que j’avais fermées depuis mon enfance, mon adolescence, ça m’a rouvert à la spiritualité. Après, j’ai fait beaucoup de rencontres grâce à cette formation, et grâce à ces rencontres j’ai découvert le coaching, la PNL, et là j’ai pu vraiment continuer à me former parce que j’avais encore besoin d’outils supplémentaires en communication. Ensuite, j’ai fait beaucoup de formations dans l’énergétique, jusqu’à ce que je puisse canaliser moi-même les guides et que je puisse recevoir des messages et développer d’autres formations.
Comment choisir son sophrologue ?
Ne prenez pas celui qui est le plus près de chez vous, celui qui est le moins cher, celui qui est le plus cher, non. Voyez son site Internet, voyez sa photo, voyez si ça résonne à l’intérieur de vous, la façon dont la personne écrit, ce qu’elle émane d’elle quand vous voyez sa photo ou ses vidéos, dans votre cœur, qu’est-ce qui résonne ? Ou quand vous l’avez au téléphone, vous lui posez des questions, vous allez ressentir si c’est quelqu’un avec qui le courant passe ou si vous avez des doutes, allez voir quelqu’un d’autre.
Pour tous les corps de métier, c’est comme ça, il va y avoir des personnes qui vont nous correspondre plus que d’autres, et puis il y a des personnes qui vont nous correspondre à un certain moment, par exemple Lisa va faire cinq séances avec une personne et au bout de cinq séances peut-être qu’elle va vouloir continuer ou peut-être qu’elle va se dire : « Non, là je sens que j’ai envie qu’une autre personne m’apporte autre chose. » Elle ira voir une autre sophrologue ou quelqu’un d’autre qui fait complètement autre chose. Le principal est vraiment de s’écouter.
Comment savoir si faire une formation en sophrologie serait judicieux pour vous ?
J’ai formé des esthéticiennes à la sophrologie et c’est très complémentaire à leur pratique parce que ces personnes-là ça leur fait justement des choses en plus à apporter aux gens, et les massages, ce qui est bien avec la sophrologie c’est qu’on peut l’adapter à beaucoup de choses.
Par exemple, vous faites du coaching, vous pouvez aussi adapter la sophrologie à votre séance de coaching, c’est-à-dire faire un moment de relaxation adapté à la problématique de la personne ou adapté au groupe pendant la séance de coaching.
Vous faites des massages, peut-être que pour relaxer encore plus les personnes, vous pouvez leur faire une induction en sophrologie juste avant.
Des assistantes maternelles, personnel de crèches, d’écoles se forment à la sophrologie pour connaître les techniques qui vont accompagner autant les petits que les grands.
Des maman et des papas se forment également pour avec une meilleure connexion avec leurs enfants, leur mari, leur femme, pour apaiser les relations, pour se sentir bien et plus en paix.
Beaucoup de personnes se forment pour créer ou développer un métier.
A mon sens, faire un métier que l’on aime est essentiel pour se sentir bien au quotidien.
Dans chacune de nos formations, j’offre un module d'accompagnement à l’installation pour vous installer si vous le souhaitez et trouver des clients.
Je vous conseille vraiment d’aller vers quelque chose qui vous appelle dans votre cœur.
Site internet : www.universdetre.com
Sarah Cabero
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