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La peur : Bonheur ou labeur ?


Et bien, vous savez comment, pour les plus cartésiens, la peur peut ressembler à :

"Mon cerveau ne connait pas, alors ça crée une peur. C'est normal. C'est un événement tout à fait physique et psychique à la fois. Tout le monde a ses propres peurs, et puis c'est tout. On ne refait pas le monde..."



Et puis, pour les plus "ouverts" d'entre nous, cela va plus ressembler à :

"La peur est là pour nous faire progresser. Nous faire passer les barrières du chemin de la liberté, et du bien-être..."



Effectivement, il y a des deux. Bien entendu, vous le savez déjà, tout est question de perception avant tout. Chacun voit la peur d'une certaine manière, plus ou moins similaire, en tant qu'humain. Puis, de façon plus ou moins différente en fonction de son vécu personnel, de ses transformations personnelles, de ce qu'il/elle lit, regarde, de son entourage proche etc. Alors, avant d'en dire un peu plus sur la définition "générale" de la peur, vue à ma façon.


Voilà 4 questions pour vous.

Déjà, dès maintenant, questionnez-vous en conscience. Puis plus tard si le coeur vous en dit, en méditation, avant le sommeil, ou dans tout autre contexte agréable et bénéfique pour vous-même.


1ère Question : "Qu'est-ce que la peur ?"

En mettant des mots sur vôtre définition personnelle de la peur, vous allez mieux comprendre par la suite, si elle est aujourd'hui pour vous, "un bonheur" ou "un labeur"... Prenez le temps de bien poser des mots sur cette peur.


2ème Question : "Qu'est-ce qu'elle représente pour moi ?"

Un peu plus nuancé que la définition que vous en avez, ce qu'elle représente à vos yeux. La manière que vous avez de la voir va conditionner là aussi, toute la suite, qui donne le résultat "labeur" ou "bonheur".


3ème Question : "Qu'est-ce qu'elle me fait ressentir ?"

Quand je parle de peur, et encore plus, de "mes" peurs. Qu'est-ce que je ressens ? Comment je me sens, dans la tête, et dans le corps. Qu'est-ce qu'il se passe à l'intérieur de moi-même ?

Est-ce que c'est des frissons, des pincements, de l'oppression, des noeuds, de la douceur qui circule ?

Là aussi, prenez le temps de mettre des mots sur ce que vou ressentez dans l'instant, en parlant de peur(s). C'est primordial pour la suite. Pour "le bilan"...


4ème Question : "Comment je décide de la regarder ? De quel vue d'angle ?"

Encore un léger détail. Une légère nuance. Car l'endroit duquel je regarde ce que je nomme "peur" dans ma vie, conditionne la perception que j'en ai. Alors, il y a tout simplement de grandes chances pour que la perception que vous en avez (2ème question) aujourd'hui soit directement liée à l'endroit duquel vous regardez ces peurs. Prenez le temps de décoder, décrypter cela, pour mieux ajuster votre angle de vue par la suite.

Bien, maintenant que le "plus gros" est fait, passons au message général de ce qu'est la peur, avec mes yeux. Je vais vous partager en quelques idées, ce que cela représente pour moi, pour tout un chacun.

- D'abord, le mot peur est découpé comme cela : "Peut-Heure". C'est en quelques sortes, l'heure où je peux. L'heure à laquelle j'ose, enfin.



- La peur, rime autant avec "bonheur" que "labeur". Ce n'est qu'une question de choix. D'action ou d'inaction. C'est la base, qui va complètement changer de pôle votre boussole intérieure. Du "+" au "-" ou du "-" au "+"...

1er choix : Si j'agis dans la peur, je créer le Bonheur, en transcendant le "labeur". Pensons par exemple aux secouristes, aux pompiers, à quelqu'un qui, prit de panique, sauve une autre personne, par le courage. En agissant dans la peur.


2ème choix : Si je reste assis dans la peur, je créer le "labeur", en délaissant le bonheur. Prenez l'exemple qui vous parle le plus. Quel qu'il soit, cela représente toutes les situations où l'on a pas osé, au moins essayer, pour voir ce qu'il y avait de l'autre côté de cette peur. En clair, l'inaction, qui provoque le non changement. La non progression. Et donc, l'incertitude...


En résumé :

"Dans la peur, je peux créer aussi bien le labeur que le bonheur. La seule différence est avant tout dans l'action choisie. Soit un choix d'attente, dans la peur. Ou de transformation de cette peur".